..........
Textes
album "And People Say" : _1__2__3__4__5__6__7__8__9_
1
- In Vivo :
Let's
go in together...and sit down
It looks like an ancient circus
An empilement of floors
Built up around an arena
Everything takes place in there
Scenes of absurd and bloody stories
Directed to satisfy the howling crowd
Massed in circle
It looks like a town, a street
An edifice out of time
Men, a circle, a chain
And soon... another floor
In
Vivo / Entrons tous ensemble
et asseyons-nous. C'est comme un cirque antique ; un empilement
d'étages construits autour d'une arène. Entrons tous
ensemble et asseyons-nous. Tout prend place ici. Scènes d'histoires
absurdes et sanglantes, orientées pour satisfaire la foule
hurlante massée en cercle. Entrons tous ensemble... et asseyons-nous.
C'est comme une ville, une rue, un édifice hors du temps.
Des hommes, un cercle, une chaîne, et bientôt... un
autre étage.
HAUT
DE PAGE
2
- Time Flows By :
Time
flows by
I'm looking for my own awakening
My eyes were made for night
They couldn't see the secret of our ties
My roots are roaming in the wind
No graves here
Just waves of a foggy memory
No graves here
I was following the traces of your life
Just the shade of a body fearing death
The shade of a body fearing death
My words and your thoughts are the waves
of a sealed memory
I'm keeping notes on our past
I'm looking for my own awakening
Just the shade of a body fearing death
My eyes were made for night
Le
Temps S'écoule
/ Le temps s'écoule. Je recherche mon
propre éveil. Mes yeux étaient faits pour la nuit,
ils ne pouvaient percer le secret de nos liens. Mes racines errent
dans le vent. Pas de tombes ici, juste les vagues d'une mémoire
de brume. J'étais sur les traces de ta vie, juste l'ombre
d'un corps redoutant la mort. Mes paroles et tes pensées
sont les ondes d'une mémoire scellée. Je tiens le
registre de notre passé... je recherche mon propre éveil.
HAUT
DE PAGE
3
- Tired :
My
tired spirit is constantly beating
This too large body with a black gaze
He strokes the sensitive sides
And slides again
Without ever filling emptiness
Mixing up my doubts
With my dark tears and slides again
Without ever filling the emptiness
My breathless body
The fixed gaze
The frozen hands scratche and stroke
Griping ignorance
The angel is laughing at my door
Whispering his silent words
A silence hear my silence
An angel is laughing and sing again
An angel is laughing
Without ever filling emptiness
A silence to scream
Epuisé
/ Mon esprit fatigué est malmené sans cesse, dans
ce corps trop grand au regard noir. Il traîne et frôle
les bords fragiles, et glisse encore sans jamais remplir le vide.
Tout s’emmêle ; les doutes à mes larmes sombres.
Mon corps étouffe, le regard fixe. Les mains glacées
griffent et caressent, agrippant des doigts l’ignorance. Et
l’ange ricane à ma porte chuchotant des paroles muettes…
un silence. Il ricane et chante encore et encore sans jamais remplir
le vide. Un silence à hurler.
HAUT
DE PAGE
4
- Drift :
Red
rings under the eyes open on the void
The heatwave is spreading
Bodies are arching
Drifting on their will
Like
strange muppets
Missing
faces
Last
contradiction
An amazing gaze
Devoted to a sulfur sun
Dark
sinking shadows
The heatwave is still climbing
Time is wallowing in puddles
With
falling stones of an enclosed world
Missing faces
Witness of an obstinate dream
Unable to identify the reason why
The soul begins to set out
The exhausted and painful body
La
Dérive / Les yeux cernés
de rouge s'ouvrent sur le vide. La chaleur se propage. Les corps
se voûtent, dérivent au gré de leur volonté
comme d'étranges marionnettes. Visages de l'absence. Ultime
contradiction. Le regard fasciné, livré à un
soleil de soufre. Les silhouettes sombres s'enfoncent. La chaleur
monte encore. Le temps se vautre en flaques où tombent les
pierres d'un monde refermé. Visages de l'absence. Témoin
d'un rêve tenace. Incapable d'en identifier la cause. L'âme
se met en marche, le corps épuisé et douloureux.
HAUT
DE PAGE
5
- Turn And Scrap :
Alone in my head
My eyes… dead
Wall in my brain
My lips… closed
Too many things remain
Too many... things
Too many things remain
Too many... under my skin
Turn and scrap... turn
Turn and scrap... no way out
Only reason... nobody except me
And my limb... motionless
All is clear
I can't bear nothing more
No family... just my thoughts
Tourne
Et Racle / Seul dans ma tête.
Mes yeux... sans vie. Enfermé dans mon cerveau. Mes lèvres...
soudées. Trop de choses restent encore sous ma peau. Tournent
et raclent. Aucune issue, juste la raison. Personne d'autre que
moi et mes membres immobiles. Tout est clair. Je ne peux rien supporter
de plus. Pas de famille... juste mes pensées.
HAUT
DE PAGE
6
- In Close Order :
In
close order
Voices are whispering
All their gazes are running out
Without a doubt
Far away from the graves of madness
A foggy ocean
Suffocating the dreams
On their hanging heads
The heavy eyes of remorses
Breaking the thoughts
Their arms are shaking under the rumour
Snoring on the air set up there
An ocean of rumour
Is staining everything in grey
Swallowing all colours
Like a distortioned sail
Hurry steps... in close order
En
Rangs Serrés
/ En rangs serrés, des voix murmurent. Tous leurs regards
s'enfuient sans doute loin des tombes de la folie. Un océan
de brume étouffant les rêves, sur leurs têtes
baissées. Les yeux lourds de remords brisent les pensées.
Leurs bras tremblent sous la rumeur qui ronfle dans l'air resté
là. Un océan de rumeur tâchant tout de gris,
comme un voile difforme absorbant les couleurs. Des pas pressés...
en rangs serrés.
HAUT
DE PAGE
7
- Naked Vision :
Smug
smiles
Make faces behind
The screen of contempt
And people say... more
Teeth are nashing
Pale lips in front of
Insane conflicts
And people say... kill
Smug smiles
Teeth are nashing
Deceitful gazes
Sometimes all is dirty
Deceiful gazes
Eyes are vomiting from behind
When hisses the dreadful fear
And people say... death
Just here next to the gallows
Just here where their seed's crawling
And people say... more... more
And people say... kill... kill
And people say... death... death
Sometimes all is dirty
Vision
Mise à Nu
/ Des sourires béats grimacent derrière les écrans
de mépris. Et les gens disent... encore. Les dents qui grincent,
les lèvres blanches devant des guerres malsaines. Et les
gens disent... tue. Les regards faux. Des yeux qui vomissent par
derrière quand se glisse la peur atroce. Et les gens disent...
mort. Juste là, tout près des potences. Juste là
où leur semence se déverse. Parfois tout est souillé.
HAUT
DE PAGE
8
- A Place :
Through
windows i see
Facts and fictions
A wandering host is coming to light
Compressed, condensed, possessed
In the flow
I will sink into my visions
I will sink in the flow
Frenetic hands grip the half open window
They probe my head up to my skull
Up to that place
Where the humid breeze
Sweeps the dust away
The source and the aim
It's a possessed land neglecting my mind
An angel is coming with presents in is hands
Fear and hunger
Ossified nights where exhale the trees
I'll sink in the flow
Up to that place
Where hums the sad feather keeper
It's a possessed land neglecting my mind
Un
Endroit
/ Je vois et m'imagine des choses à travers ces fenêtres.
Une foule errante se dirigeant vers la lumière. Comprimée,
condensée, possédée dans le flot. Je vais sombrer
dans mes visions, je vais sombrer dans le flot. Des mains frénétiques
s'agrippent - la fenêtre entrouverte - elles sondent ma tête
jusque sous mon crâne. Jusqu'à cet endroit où
les vents humides balaient la poussière... la source et la
finalité. C'est une terre possédée qui renie
ma raison. Un ange s'approche des cadeaux plein les mains... la
peur et la faim. Les nuits grisées où les arbres respirent.
Je vais sombrer dans le flot jusqu'à cet endroit où
fredonne le triste gardien de plume. C'est une terre possédée
qui renie ma raison.
HAUT
DE PAGE
9
- Transparency :
The
wind in my head
Sweeps consciousness away
Eyes opened in a hollow mask
I don't wanna stop
I don't wanna look
For fear of seeing suffering beyong
Always forget and escape
From my own reflection
Always forget and escape
Questions and distress
Just live without learning
A life like a dress
A floor of transparency
An image without consciousness
No... i don't wanna stop
No... i don't wanna look
Transparence
/ Le vent dans ma tête balaie la conscience, les yeux ouverts
dans un masque creux. Je ne veux pas m’arrêter, je ne
veux pas regarder, par peur de voir la souffrance derrière.
Toujours oublier, et s'échapper de mon propre reflet. Toujours
oublier et s'échapper, des questions, de la détresse.
Juste vivre sans apprendre ; une vie comme un costume. Un étage
de transparence ; une image sans conscience. Je ne veux pas m’arrêter...
je ne veux pas regarder.
HAUT
DE PAGE
|